Un regard pétillant et volontaire, un dynamisme contagieux et une soif d’apprendre, voici en quelques traits le portrait de Clémence. « Déjà essayé. Déjà échoué. Peu importe. Essaie encore. Échoue encore. Échoue mieux. » pourrait être l’une de ses devises. Le festival international de la BD d’Angoulême organise chaque année le concours de la BD scolaire. « Le principe est de raconter une histoire, avec un début et une fin, en deux planches, dans le style que l’on veut. Lors de ma 1ère participation, j’avais dépassé le seuil, je n’ai pas pu être retenue »

Qu’à cela ne tienne, l’année suivante, elle se représente et obtient le « petit fauve » de bronze, un des trois prix décernés lors du concours de la BD scolaire. La consécration arrive à la 3ème tentative et de la plus belle des manières, avec le Prix Angoulême, le plus important de cette section scolaire. Clémence s’en étonne « C’est incroyable d’avoir réussi alors qu’il y avait cette année plus de 5000 participants » et pourtant voici les termes utilisés par Ouest France « Ses deux planches réalisées pour ce concours sont époustouflantes : en quelques cases à l’aquarelle et à l’encre de Chine, Clémence arrive à nous faire entrer dans son histoire avec une force incroyable. Son graphisme très inventif et les couleurs qu’elle utilise pour capter l’attention du lecteur accompagnent à la perfection son propos ».

Monde à part – Grand prix de la BD scolaire festival Angoulême

 

 

Clémence dessine depuis toujours, aquarelle, encre de chine, dessin assisté par ordinateur… elle touche à tout, sa curiosité est insatiable ! Ce prix n’est pas une fin en soi pour Clémence « Dans l’étape de création ce qui me passionne, c’est la conception du story board, c’est cette étape qui donne une âme à l’oeuvre qu’il s’agisse d’un dessin animé, d’un film ou d’une BD. Story-boarder c’est le métier que je veux faire ! ».

Après le bac, qu’elle passera en juin 2018, elle veut intégrer la prestigieuse école des Gobelins, à Paris. « Je vais me présenter au concours d’entrée de cette école dès cette année, même si je ne suis pas du tout certaine d’y arriver. La majorité des élèves y entrent à 22 ans, ils ont donc une culture artistique, graphique, bien supérieure à la mienne ! ». Connaissant Clémence, ce n’est pas un premier échec qui la fera abandonner.

 

Pour découvrir le travail de Clémence André : http://salen-san7art.blogspot.fr/