Le chemin de halage

Le chemin de halage était autrefois utilisé par les mariniers pour remonter leur bateau (gabare) à contre-courant. Au début, les mariniers eux-mêmes tiraient leur bateau puis avec le temps, les bœufs et les chevaux ont remplacé les hommes.

l’église St Symphorien

Saint Symphorien a été construite au milieu du cimetière, entouré de murailles. Ses origines sont antérieures au XIème siècle. Avant son remaniement, au cours des siècles, et surtout au XIXème siècle, cette église demeura longtemps, très longtemps, l’un des plus anciens édifices de l’Anjou.

Une plaque de marbre gris, rappelant le souvenir du prêtre, l’Abbé Thomas (curé de 1926 à 1944)  a été scellée dans le mur de la nef de l’église, côté droit.

« si la Pointe m’était contée… »

Marchez et découvrez le sentier d’interprétation du village de la Pointe. l’histoire du sel, de la vie d’antan dans ce village dynamique. Pour compléter votre visite, un livret est disponible à l’accueil de la Mairie. (visite libre)

 Notre Dame de Ruzebouc

Notre Dame de Ruzebouc n’est autre que l’ancien Grenier à Sel. Non content de taxer exagérément le sel, l’Etat oblige la population à en consommer une quantité minimale ! Entreposé dans le grenier à sel, non loin de la Prévôté, il est placé sous bonne garde des gabelous. Pour couronner le tout, l’attente y est souvent interminable et l’accueil peu agréable. Malins, les gabelous mélangent le sel à de la paille ou de l’avoine pour le distinguer facilement du « faux sel » de contrebande…

 La Prévôté

A la Pointe, le  Prévôt joue un rôle essentiel dans le contrôle du commerce du sel. Y siègent le « Bureau des Fermes » et à proximité, « le corps de garde ». C’est ici que sont comparées et enregistrées par procès-verbal les quantités initialement déclarées. Et gare à la fraude ! Peine encourue par les voituriers : la perte de tout leur équipement…Vendue comme bien national en 1791, la Prévôté devient au début du XXème siècle, une auberge et est maintenant une propriété privée.

 Le Petit Serrant

Depuis le XVIIIème siècle, cette gentilhommière en pierre de tuffeau domine majestueusement le confluent de la Loire et de la Maine. Aujourd’hui, les promeneurs aiment flâner dans ce parc qui n’a cessé d’évoluer au cours des siècles et de porter autant de noms que de propriétaires : le Bout-de-Ville en 1621, la Drouinerie en 1665, Le Petit Serrant, La Grande-Auberge en 1699, l’Hermitage en 1733… Un temps résidence de chasse des Seigneurs de Serrant, il en aurait conservé le nom.

 Le Pont de la Libération

Le Pont de Pruniers a été construit entre 1908 et 1909. Il mesure 150 mètres de long et pèse 260 tonnes. Le pont fait partie du réseau départemental du train du Petit Anjou qui venait de Candé. Mais c’est pendant la deuxième Guerre Mondiale que ce pont connaît son apogée. Pendant la Guerre, les Allemands détruisaient petit à petit tous les ponts aux alentours. Seul le Pont de Pruniers restait encore debout. Mais, le 6 août 1944, les allemands installèrent un wagon rempli d’explosifs au milieu du pont afin de le détruire. Louis Bordier et Pierre-Yves Labbé vinrent trouver les Américains pour les informer que le pont n’était pas encore détruit. C’est le 6 août 1944 à 16h, que les Américains réussirent à contrôler le site. Pendant les combats, de nombreux soldats succombèrent sous les balles. 

La fontaine « Sainte GuEnette »

Elle se trouve au bord d’un des chemins touristiques les plus fréquentés de nos Coteaux. La fontaine est très ancienne, probablement d’origine païenne, devenue ensuite lieu de dévotion, elle reste aujourd’hui très visitée. La petite chapelle qui la surplombe depuis 1880 portait l’inscription, aujourd’hui effacée : « Notre Dame d’Espiré, priez pour nous ». Pourquoi est-elle appelée depuis longtemps « Sainte Guénette » ? Une statuette placée sur le mur du lavoir serait un jour tombée dans l’eau ; on l’en retira toute « guenée », toute mouillée.
Son histoire chargée de mystère est entourée de nombreuses légendes :
  • Toucher de son eau guérit de nombreuses maladies
  • Les jeunes filles viennent y mouiller leur main afin de se marier dans l’année
  • Les garçon se contentent d’y jeter une pièce
  • Les pêcheurs venaient jadis nombreux chercher de l’eau, eau qui aujourd’hui n’est plus potable.

Le monument Notre Dame de la Libération

Ce monument n’est autre que la Vierge portant son divin enfant. L’enfant a la main tendue vers Angers avec un rameau d’olivier en tant que palme de la libération. Il semble dire « ne craignez rien, je vous garde ». Il symbolise le remerciement des habitants de Pruniers pour l’absence de morts dans la population. Ce monument a été inauguré en 1949.

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