L’inscription est facultative, elle est basée sur le volontariat. Elle peut être faite par la personne elle-même, par son représentant légal ou par un tiers (médecin, services sociaux, voisin) avec son autorisation.
Peuvent s’inscrire les personnes résidant à leur domicile :
- de plus de 65 ans
- de plus de 60 ans et reconnues inaptes au travail
- reconnues handicapées
PLAN CANICULE
Qu’est-ce qu’une canicule et quels sont ses risques ?
Une canicule se caractérise par de fortes chaleurs le jour et la nuit, sur une période prolongée.
L’exposition continue d’une personne à ces fortes chaleurs peut entraîner de graves complications en empêchant la régulation thermique du corps humain
Pourquoi un plan canicule ?
Au cours des quinze premiers jours d’août 2003, la France a connu une vague de chaleur d’une intensité, d’une durée, et d’une étendue géographique importante. Cette canicule exceptionnelle a entraîné une surmortalité importante, estimée à 15000 décès (ceci représente une augmentation de 60% par rapport à la mortalité attendue). Les personnes âgées ont été les plus touchées par cette surmortalité exceptionnelle. En réponse à cette crise, l’Etat a mis en place dès 2004 un plan canicule.
Celui-ci vise à assurer la coordination des acteurs institutionnels et ceux des secteurs sanitaire et social et à garantir la permanence des soins pendant la période estivale.
Qu’est-ce que le plan canicule ?
Le Plan canicule vise à :
- prévenir l’impact sanitaire d’une vague de chaleur ?
- gérer les conséquences sanitaires d’une vague de chaleur.
Quels sont les différents niveaux d’alertes prévus par le plan canicule ?
Météo France analyse le risque météorologique et informe quotidiennement l’InVS (Institut de veille sanitaire). Si les seuils biométéorologiques sont atteints, le ministère chargé de la Santé relaie l’alerte aux préfets, qui décident de déclencher ou non le niveau de « mise en garde et actions » dans les départements concernés.
La CIRE (Cellule de l’InVS en région) évalue quotidiennement l’impact sanitaire éventuel de la vague de chaleur à partir des indicateurs de mortalité et de morbidité.
L’ARS participe aux cellules de crise mises en place, le cas échéant, par le préfet de département.
Le niveau de mobilisation maximale est décidé par le Premier ministre, sur proposition du ministre chargé de la Santé et du ministre chargé de l’Intérieur. Il intervient quand la chaleur provoque un impact sanitaire important sur une grande partie du territoire ou quand des effets collatéraux surviennent (approvisionnement en eau, saturation de la chaîne hospitalière ou funéraire, etc.) et sont susceptibles d’aggraver la situation.
Quels sont les publics les plus sensibles ?
Les personnes fragiles en cas de fortes chaleurs sont les personnes âgées, les enfants et les nourrissons, les personnes souffrant de pathologies chroniques, les personnes traitées par certains médicaments, les personnes souffrant de troubles mentaux et les publics spécifiques (sportifs, travailleurs effectuant des efforts importants, et personnes sans-abri ou en habitat non protégé de la chaleur, etc.).
Comment repère-t-on les personnes à risque isolées ?
Sur la base des registres communaux, le maire recueille les éléments relatifs à l’identité des personnes âgées et des personnes handicapées qui en font la demande, afin de faciliter l’intervention ciblée des services sanitaires et sociaux en cas de déclenchement d’un plan d’alerte et d’urgence.
PLAN GRAND FROID
La survenance, pendant la période hivernale, de températures très basses sur plusieurs jours est constitutive de la situation de grand froid.
Ponctuellement, par vagues, le froid peut donc s’installer et atteindre parfois des températures contre lesquelles les personnes vulnérables, telles que les personnes âgées, les enfants ou les personnes exposées comme les SDF et les travailleurs, doivent se prémunir.
Quelles sont les mesures prises en cas de froid hivernal intense ?
La période du 1er novembre au 31 mars de l’année suivante constitue la période dite de« veille saisonnière » hivernale.
L’activation opérationnelle de la veille hivernale repose sur un mécanisme de vigilance météorologique. Des mesures nationales et locales sont mises en œuvre de manière adaptée en direction des personnes les plus vulnérables par les autorités et les différents acteurs concernés en fonction de l’impact prévisible ou avéré de la vague de froid.
La mise en œuvre du dispositif est assurée sous l’autorité des préfets de département et de région, par la direction régionale de Météo France et l’Agence Régionale de Santé.
Le dispositif se formalise par une carte de France métropolitaine, actualisée 2fois par jour par Météo France (à 6h00 et 16h00) qui signale si un risque menace un ou plusieurs départements dans les 24heures à venir à l’aide de quatre couleurs : vert, jaune, orange, rouge. Les couleurs orange et rouge seront accompagnées d’un pictogramme permettant d’identifier la nature du risque.
Sa mise en œuvre se caractérise pour chaque département, par la mobilisation par les préfets de places supplémentaires d’hébergement ,le renforcement des équipes de maraude et du SAMU social avec l’appui de l’EPRUS (Établissement de Préparation et de Réponse aux Urgences Sanitaires) , l’extension des horaires et jours d’ouverture des accueils de jour, ainsi qu’un dispositif de prévention renforcé pour les soins comme pour la prise en charge médico-sociale.